En 1165, des hommes ont choisi le site de Saint Médard, lieu tirant son nom d'un évèque de Noyons et de Tournai vivant au VIème siècle (celui-ci avait la réputation de faire pleuvoir), de trouvant dans la partie montagneuse de Piégros-La Clastre, pour y construire un monastère, d'abord habité par des chanoines de Saint Augustin, qui redescendaient au monastère attenant à l'église de La Clastre pendant les durs mois d'hiver (froid et venteux).
En 1304 le Pape Benoît XI donna le Monastère Saint Médard à l'Abbaye de Saint Antoine en Viennois. Les Antonin, mi-clercs, mi-mendiants utilisèrent le Monastère comme hôpital pour soigner la Lèpre et les personnes atteintes du "Mal des Ardents" (épidémie dû à la consommation de seigle empoisonné par un champignon vénéneux).
A partir du XVème siècle, le nombre de moines diminuèrent ainsi que la somme des revenus qui permettaient d'entretenir les bâtiments, en 1600 il n'y avait plus que deux ermites qui occupèrent les ruines, au XVIIIème siècle la commanderie devient simple exploitation agricole.
1988 - 1995 le Monastère fût restauré par des chantiers internationaux "Jeunesse et Reconstruction".
A partir du Monastère se dessine un petit sentier, taillé dans le rocher, menant à la Chapelle Saint Médard, située à 858 mètres d'altitude, pouvant servir de refuge. De là on peut jouir d'une vue exceptionnelle sur le synclinal de la forêt de Saou, sur la vallée de la Drôme.
La Chapelle fût touchée par la foudre le 17 août 2004 l'endommageant très sérieusement. Des travaux de restaurations ont été effectué en début d'année 2005 dans des conditions assez difficiles de par le climat et l'accès à la Chapelle.
A 500 mètres de là se dressait autrefois le château de Saint Médard, qui aujourd'hui n'est plus qu'un tas de pierres dans les broussailles.
modélisation 3D et réalisation Jacques PIERRE - Studio Graphic 4D ©